Sirikata… et d’autres questions sur les mondes immersifs

En lisant quelques blog ce matin, je suis tombé sur un article sur Sirikata, un début de projet d’univers virtuel open source sous licence BSD.

Voici pour les plus impatient d’entre vous une petite vidéo d’une preview graphique.


Sirikata Teaser from Sirikata on Vimeo.

Sauf que cette vidéo est aussi accompagné d’un autre document, fort intéressant.
On voit deux des étudiants / développeurs présentant le concept ainsi que les problématique qui se pose lorsque l’on se risque à une tache aussi gigantesque que de créer une plateforme d’univers virtuel.


Sirikata Architecture from Sirikata on Vimeo.

On apprend qu’ils veulent s’appuyer sur un concept de cloud-computering, avec des compétences différentes associées à des serveurs séparé. Le stockage des objets, textures, scripts sur un serveur, la physique et les collisions sur un autre, et les données de l’espace sur un autre encore. Et puis quand ils disent un autres, ça peut être 100 autres.
Je pense que c’est une solution qui se rapproche un maximum du web public (le minitel 2.0 pour certains) tel qu’on le connaît bien maintenant (ftp et base sur un serveur, photos sur un autres, vidéos sur encore d’autres, sans compter les widgets, les flux rss, les service micro-blog…).
Même si j’ai tendance à préférer un concept d’internet 3.0 basé autour d’un system de P2P. Je commence à me dire qu’il faudra l’envisager plutôt comme une belle combinaison entre le cloud et le P2P.

Sinon la question très intéressante que j’ai aussi retenue de cette présentation concerne les droits de “qui peut faire quoi, et ou” dans les mondes virtuels. Cette même question qu’on essaye de résoudre depuis la nuit des temps sur terre.
Peut-on imaginer le concept d’un “seamless world” d’une autre façon que SecondLife (répartie par ile, ou par une taille de terrain prédéterminé. Ou sommes nous contraint à imaginer des mondes reliés par système de portail (qui peuvent bien sur être de plus en plus évolué) comme est le web actuellement.

J’aurais tendance, en connaissant nos capacités passées et sûrement futures, en la matière de droits, de géo-politique, d’entente sociale, ou de toute tentative à répondre à cette maudite question “qui peut faire quoi et où (et avec qui et avec quoi) ???”,  à répondre que le système de portail est la meilleure solution actuelle (et qui a prouvé son efficacité)

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